Et après?

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Après leur retour dans leurs foyers, les français ont-ils oublié leurs camarades ?

Dans le Tuyau numéro 35, pages 1 et 2, la rédaction du journal propose que les anciens de Quedlinburg se réunissent régulièrement autour d'un dîner, une fois la guerre terminée.
Ce voeu pieux a-t-il été entendu ?

Des témoignages tels que ceux de Henri LEBERT et Oscar EHRET nous montrent que des amitiés nées en captivité ont perduré après le retour en France.

anciens

C'est finalement dans la presse d'après-guerre, dans un tout petit encart, que nous apprenons que les anciens prisonniers se réunissent effectivement : "Les anciens P.G. d'Alten-Grabow et de Quedlinbourg se réuniront en un dîner amical, suivi de bal, le samedi 27 novembre courant, au restaurant du Journal, 100, rue de Richelieu, Paris.
Le prix du dîner et du bal est fixé à 50 francs. Adhésions et renseignements : M.G. Cartier, 59 rue du Montparnasse. Tél. Danton 98-59¹."

recherches

Certains anciens prisonniers passent même des annonces pour retrouver leurs camarades de captivité.
Voici l'exemple de René DEROUET :
"Le camarade DEROUET René, du 306eR.I., interné au camp de Zerbst (Saxe), recherche camarades l'ayant connu de novembre 1914 à mai 1916, aux camps de Zerbst et Quedlinburg, entre autres les camarades LERMYTE André, ROUSSELET, BAUDIN Albert, CRINE Maurice, MELOT, BOISTAY, DELORME, DUFRENEY, DUBRULLE, MAILLARD, GELIOT, de Paris. Lui écrire: 134, avenue des Pervenches, à Montfermeil (S.-et-O.)²."

Sources

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¹ Extrait de "le Journal", du mardi 23 novembre 1937.

² Extrait de "Le Réveil des APG du Centre : bulletin de l'Association des anciens prisonniers de guerre du Centre (Puy-de-Dôme, Allier, Cantal, Creuse, Corrèze), octobre 1929.